Claire Bentley
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Le 16 décembre, l’honorable Chrystia Freeland a démissionné de son poste de ministre des Finances et de vice-première ministre. Elle a démissionné de ses postes après d’apprendre que le très honorable Justin Trudeau allait lui retirerait le portefeuille des Finances.
Freeland a publié sa lettre à Trudeau sur X, pour expliquer sa décision. « Vendredi dernier, vous m’avez dit que vous ne vouliez plus que je sois votre ministre des Finances et vous m’avez proposé un autre poste au sein du Cabinet. Après y avoir réfléchi, j’ai conclu qu’à mes yeux la seule voie honnête et viable est de démissionner du Cabinet. »
L’honorable Dominic Leblanc a remplacé Freeland comme ministre des Finances.
Les chefs des partis politiques ont utilisé cette démission pour promouvoir l’idée d’une élection fédérale.
L’honorable Pierre Poilievre a déclaré que le premier ministre a perdu le contrôle du gouvernement. « Tout ce chaos, toutes ces divisions, toutes ces faiblesses se produisent alors que notre plus grand voisin et plus proche allié nous impose des droits de douane de 25 % sous la direction d’un président récemment élu, doté d’un mandat fort et nouveau, un homme qui sait identifier la faiblesse. »
Pour ajouter à cette crise politique, le 23 décembre, le caucus libéral Atlantique a publié une lettre qui a urgé Trudeau à démissionner. Député pour Saint John – Rothesay, Wayne Long a partagé la lettre sur Facebook et souligne les craintes qu’a le parti libéral pour la prochaine élection.
Wayne Long a écrit : « Si nous voulons avoir une chance aux prochaines élections et empêcher un gouvernement de Pierre Poilievre, nous avons besoin d’un nouveau leadership avec une nouvelle vision pour notre parti et le pays. »
La pause des fêtes a donné les députés du temps de se reposer et de se réfléchir de leurs plans pour l’avenir.
Député conservateur, John Williamson a déclaré qu’il allait proposer un vote de confiance le 7 janvier. Cependant, la nouvelle de la démission du premier ministre a changé ces plans.
Le 6 janvier, le début d’une nouvelle session parlementaire a vu la démission de Trudeau de son poste de chef du parti libéral et de premier ministre.
« Le pays mérite un choix clair et réel lors des prochaines élections. Il est devenu évident pour moi que si je dois me concentre sur des batailles internes, je ne peux pas être la meilleure option. »
Trudeau a aussi demandé à la gouverneure générale pour une prorogation de parlement jusqu’au 24 mars, afin de permettre au parti libéral de s’organiser et de choisir un nouveau chef.
Quand il a été questionné sur son choix de suspendre les travaux parlementaires, il a répondu que le parlement a besoin d’une pause. « Le parlement ne fonctionne plus depuis plusieurs mois. Il y a des motions d’obstructions constantes et on a pu très peu accomplir pendant les derniers mois au parlement. Le parlement a besoin d’un reset. »
Depuis la fin de l’attente de soutien et de confiance en septembre, le gouvernement a fait face à plusieurs votes de confiance. La popularité de Justin Trudeau s’est affaiblie pendant les derniers mois, en contraste avec la popularité croissante de Pierre Poilievre.